Le déclin inéluctable d’Apple face à une Europe conquérante et au monde entier : la saga révolutionnaire à ne pas manquer !




Article sur les changements d’Apple et les sanctions potentielles


Sommaire :

Les changements d’Apple et les sanctions potentielles

Apple doit faire face à de lourdes sanctions

Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’Apple a révélé son plan pour s’adapter aux règles de l’Union Européenne. Le problème ? Ça ne suffit toujours pas et la firme de Cupertino risque de lourdes sanctions si elle n’applique pas aux plus vite certains changements.

Les changements d’Apple sont insuffisants

Afin de se conformer au DMA, Apple avait proposé une deuxième formule aux développeurs qui souhaiteraient afficher leur application sur l’App Store :

  • L’offre initiale d’Apple : les développeurs doivent payer 30% de commissions à Apple.
  • La nouvelle offre : les développeurs ne verseraient « que » 17% de commission, mais paieraient 50 centimes à chaque téléchargement au-dessus d’un million de téléchargements.

Le but de cette nouvelle offre était de ne plus mettre un couteau sous la gorge des développeurs et de respecter le devoir des plateformes d’offrir un « accès équitable, raisonnable et non discriminatoire » à la concurrence. Et le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas le cas…

Apple se moque de la concurrence et maintient son monopole ?

Comme souvent depuis des mois, c’est Tim Sweeney, PDG d’Epic Games (Fortnite) qui explique point par point ce qui ne va pas avec les nouvelles conditions d’Apple. En résumé, la firme de Cupertino continuerait de percevoir des commissions sur des transactions où elle n’intervient pas.

Par exemple, avec les nouvelles règles du DMA, Apple se voit obliger d’autoriser les boutiques tierces à vendre des applications. L’un des problèmes – car il en existe bien d’autres – est qu’Apple touchera une commission sur la transaction, alors que vous ne passez pas par l’App Store…

Pire : Apple se réserve le droit de choisir ses concurrents. Ce qui lui permettrait de ne pas autoriser du tout le Play Store de Google, Steam ou l’Epic Game Store…

Une menace européenne à venir

Selon Reuters, Epic Games n’est pas la seule société à avoir exprimé son mécontentement… On retrouve notamment Spotify qui estime que la nouvelle offre d’Apple est une « alternative au statu quo dont personne ne veut » et Proton :

« L’autorisation de paiements alternatifs et de places de marché semble positive en apparence, mais les conditions liées aux nouvelles politiques d’Apple signifient qu’en pratique, il sera impossible pour les développeurs d’en bénéficier. »

Andy Yen, PDG de Proton

Face à cette vague de mécontentement, l’Union Européenne a réaffirmé sa position, expliquant que ses réponses attendront le 7 mars (date de la mise en place du DMA) et que les sociétés qui ne le respecteraient pas s’exposeraient à des « mesures fortes » pouvant aller jusqu’à un prélèvement de 10% du chiffre d’affaires annuel mondial.


Aymeric du blog Les meilleures comparatifs et avis